Appuyé d’un bras sur la béquille qui retient sa démarche claudicante, le slameur Grand Corps Malade a l’œil qui brille : ces Jeux olympiques (JO) de Paris 2024 ont failli lui faire oublier sa tournée des salles de France. Dans le « tour bus » qui le faisait passer du nord au sud, la télé diffusait en permanence sur l’ordinateur. , rigole-t-il.
La tournée terminée, il a rejoint illico, en compagnie de sa femme et de ses deux garçons de 14 et 10 ans, la place de la Concorde pour les compétitions de breaking, puis l’Arena de Bercy pour la demi-finale et la finale de basket. ,s’exclame-t-il, refaisant les matchs.
Longtemps, Grand Corps Malade, de son vrai nom Fabien Marsaud, a joué au basket à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), niveau Nationale 3. Un mètre quatre-vingt-treize qui fait pâle figure en regard des 2,24 mètres de Victor Wembanyama : ,remarque-t-il, Il hoche la tête, admiratif.
Un biopic sur Aznavour
Fabien Marsaud, lui, se destinait à devenir professeur de gymnastique lorsque, en 1997, à 19 ans, lors d’une soirée en colonie de vacances, l’animateur fait un plongeon spectaculaire dans une piscine de Saint-Jean-de-Monts, en Vendée, qui ne s’avère pas assez profonde ou pas assez remplie. Il touche le fond, se brise une cervicale. Trois mois en réanimation, un an de rééducation. Rêve brisé. L’homme est résilient. Il comprend que, pour survivre, il faut accepter. Il passe un diplôme de management sportif, entre au service marketing du Stade de France, où il restera presque quatre ans.
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