Le peloton va s’aventurer, jeudi 10 juillet, en Suisse Normande, une petite région naturelle qui doit son nom à son relief accidenté, entre le Calvados, l’Eure et la Manche. Au programme, un parcours de 201,5 kilomètres entre Bayeux (Calvados) et Vire Normandie, dans le même département, avec six ascensions, cinq de 3e et une de 4e catégorie, équivalant à plus de 3 500 mètres de dénivelé positif.
La course pourrait être rythmée dès le début de l’étape avec la côte du mont Pinçon (5,6 kilomètres à 3,7 %, 3e catégorie), que le peloton abordera au bout de 35 kilomètres, puis celle de la Rançonnière (2,2 kilomètres à 7,9 %, 3e catégorie) au kilomètre 56. Ces deux difficultés donneront peut-être des idées à ceux qui entendent se mêler à la lutte pour le maillot à pois de meilleur grimpeur.
Les ascensions cesseront pendant 50 kilomètres, jusqu’à la côte de Mortain (1,6 kilomètre à 9,5 %, 3e catégorie), puis celle de Juvigny-le-Tertre (2,2 kilomètres à 7,3 %, 3e catégorie) et la côte de Saint-Michel-de-Montjoie (3,7 kilomètres à 4,5 %, 3e catégorie), qui seront les hors-d’œuvre d’un final à nouveau très vallonné. L’ultime ascension, à trois kilomètres de l’arrivée, la côte de Vaudry (1,2 kilomètre à 7,2 %, 4e catégorie), comporte des passages à plus de 10 %.
Les baroudeurs capables de se glisser dans la bonne échappée auront une carte à jouer lors de cette étape. Il faudra toutefois garder un œil sur les favoris du classement général, qui trouveront là un terrain de jeu favorable à des offensives.
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