Né dans le 12e arrondissement à Paris, Thomas Ngijol, animateur à Bonneuil-sur-Marne (Val-de-Marne), grimpe petit à petit les échelons de la reconnaissance à compter des années 2000. Après une formation au Théâtre de la Main-d’Or à Paris, il est intégré au Jamel Comedy Club par le producteur et réalisateur Kader Aoun et devient stand-upeur. Il est comédien et réalisateur, enfin, de comédies, notamment aux côtés de Fabrice Eboué, avec lequel il coréalise et interprète son premier long-métrage, (2011), qui est à la fois (Jean-Marie Poiré, 1993) à l’envers et une fable comique sur l’esclavage. Deux comédies en demi-teinte comme auteur à part entière – (2014) et (2018) – jettent étonnamment, à 46 ans, Thomas Ngijol sur le terrain du polar. Voici donc , polar psychanalytique situé au Cameroun, dans lequel l’acteur interprète un commissaire de police à la vie familiale compliquée, sur la piste d’un tueur de flic. Cela s’appelle une réussite.
Venu de la scène comique, vous passez pour la première fois au registre dramatique avec « Indomptables ». A quoi attribuez-vous ce changement de registre ?
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