Le 8 octobre, place Beauvau, Bruno Retailleau expose sa pensée aux préfets qu’il a réunis. [d’immigration]Le ministre de l’intérieur défend une . Quelques jours avant, l’ex-sénateur de Vendée déclarait sur LCI que . Une formule qui figurait en entame du discours officiel de campagne de Jean-Marie Le Pen, en 1995. , disait alors le fondateur du Front national (FN).
Si M. Retailleau s’est peut-être risqué à un emprunt, son discours sur l’immigration relève de la constance. En 1997, comme en témoigne une archive de télévision mise en ligne par l’Institut national de l’audiovisuel, celui qui est alors un député villiériste (Mouvement pour la France) de 36 ans, plaide déjà pour l’assimilation – – qu’il oppose à l’intégration – .
Il explique alors que l’immigration est une , parce que . développait-il,
« Une sorte de régression vers les origines ethniques »
Vingt-sept ans plus tard, sur LCI, tout juste nommé ministre, il critique à nouveau laà l’anglo-saxonne qui et engendre des . Il vante au contraire le . Et oppose [qui] [de faire] à ses enfants. En juillet 2023, sur Franceinfo, lors des violences urbaines qui ont suivi la mort de Nahel, tué par un policier à Nanterre, il avait jugé que .
Derrière ce discours,analysel’ancienne présidente du Groupe d’information et de soutien des immigrés, Danièle Lochak.. L’historien Emmanuel Blanchard note que M. Retailleau [lors des émeutes suivant la mort Nahel]. L’assimilation que le ministre défend, poursuit l’historien,.
Il vous reste 58.15% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.