Prêt-à-porter : journée de grève chez Princesse Tam Tam et Comptoir des Cotonniers

Au cri de , une cinquantaine de salariés des enseignes Comptoir des Cotonniers et Princesse Tam Tam se sont rassemblés à Paris, rue Scribe, devant le magasin Uniqlo, exploité par leur maison mère, Fast Retailing, jeudi 10 juillet.

Le groupe japonais aux 18 milliards d’euros de chiffre d’affaires avait demandé le placement en redressement judiciaire de ses deux filiales, le 20 juin, au tribunal des activités économiques de Paris. Celui-ci est devenu effectif le 1er juillet.

Près d’un tiers des cent magasins exploités sont menacés dans le cadre d’un , avait alors annoncé Fast Retailing France, qui y emploie près de 500 personnes. D’après les informations du, le plan de restructuration concerne notamment soixante-cinq salariés employés dans vingt-six magasins. , note Véronique Révillod, secrétaire générale de la Fédération Services CFDT. S’y ajoutent des postes supprimés au siège.

Vingt boutiques Princesse Tam Tam, dont huit des douze exploitées à Paris, et six magasins Comptoir des Cotonniers, dont trois dans la capitale, sont promis à la fermeture. Bien qu’il compte relancer ces deux marques haut de gamme, le groupe a choisi de faire une croix sur treize emplacements situés dans la région parisienne, bassin de chalandise pourtant connu pour son fort pouvoir d’achat. , pointe une salariée Princesse Tam Tam, qui, tout comme Frédéric Biousse, ancien dirigeant de Comptoir des Cotonniers, ne croit guère à la relance annoncée par Fast Retailing en exploitant des magasins vendant les deux marques.

Il vous reste 48.12% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.