CHRONIQUE
Assez de Terriens regardent la série tirée du cycle de romans d’Issac Asimov, pour qu’Apple ait décidé de puiser dans ses intarissables poches afin de financer une quatrième saison de cette cosmique série diffusée sur sa plateforme. Après avoir absorbé les dix épisodes de la troisième saison (le dernier a été mis en ligne le 12 septembre), j’ai été pris d’un vertige qui tenait moins à l’immensité du sujet traité – l’avenir d’une humanité qui a colonisé toute la galaxie – qu’à l’étrangeté de la course des séries à travers les années.
On le sait, leur longévité a été considérablement abrégée lors de leur passage des chaînes – hertziennes ou câblées – aux plateformes. Les saisons sont plus brèves (entre six et douze épisodes) et moins nombreuses, parce qu’une série de 2025 n’est plus un support publicitaire – comme au temps de – ni un argument pour s’abonner à une chaîne payante – comme au temps des Une série aujourd’hui n’est que l’un des innombrables produits (avec les longs-métrages, les documentaires, le stand-up, la téléréalité, les événements sportifs, les programmes pour enfants…) que proposent les plateformes, qui doivent gérer l’inconstance de leur public et le font en renouvelant leur offre à un rythme effréné.
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