Pendant longtemps, Novak Djokovic a été le mal aimé des « quatre fantastiques », un label regroupant le Serbe et ses trois rivaux, Roger Federer, Rafael Nadal et Andy Murray, soit les meilleurs joueurs de tennis des deux dernières décennies. Au crépuscule de sa carrière, à 38 ans, le « Joker » jouit pourtant d’un surprenant regain de popularité, clairement perceptible à Wimbledon depuis le début de l’édition 2025 du tournoi londonien.
Lundi 7 juillet, en grande difficulté en début de match lors de son huitième de finale contre l’Australien Alex de Minaur, un sérieux client sur herbe, le public du court central l’a bruyamment soutenu, et le sixième joueur mondial a fini par s’en sortir en quatre sets (1-6, 6-4, 6-4, 6-4). Une scène qui n’aurait probablement pas eu lieu quelques années plus tôt, quand le principal rival de Djokovic pour le titre s’appelait Roger Federer, l’élégant Suisse devenu idole absolue à Londres.
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