Aucun accord n’a pu être conclu à l’issue de trois jours de négociations entre indépendantistes et non-indépendantistes sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie, a déclaré, jeudi 8 mai, le ministre des outre-mer, Manuel Valls.
, a-t-il affirmé au cours d’une conférence de presse à Nouméa, expliquant que ce blocage empêche de , à l’origine de graves émeutes il y a presque un an, .
Le gouvernement devra donc , a-t-il précisé. Ces élections – cruciales, car d’elles découle la composition du gouvernement local – doivent se tenir théoriquement avant la fin de novembre.
Les discussions sur l’avenir politique de l’archipel, menées depuis le début de l’année sous l’égide de M. Valls, avaient pris un tour décisif avec la tenue à huis clos d’un , réunissant, de lundi à mercredi, indépendantistes et non-indépendantistes pour tenter de leur faire signer un accord.
Un dialogue difficile
Au cours de ces négociations, deux projets ont été examinés en profondeur, a expliqué le ministre des outre-mer, jeudi. , défendu par l’Etat, et , porté notamment par les loyalistes, l’une des branches des non-indépendantistes.
Mais , a regretté Manuel Valls. Le projet des loyalistes, selon lui, (…) , à travers .
Le projet présenté par le gouvernement, de son côté, avait suscité l’indignation des non-indépendantistes, qui estimaient qu’il revenait de fait à acter l’indépendance du territoire.
M. Valls a toutefois salué un débat qui s’est . Malgré l’échec des négociations, des ont été identifiés selon le ministre, qui affirme qu’un permettra de poursuivre ces travaux.
Ces discussions ont en outre permis de remettre autour de la table des négociations les deux camps, dans un contexte marqué par les stigmates des émeutes de 2024, qui ont fait quatorze morts et plus de 2 milliards d’euros de dégâts, et une crise économique persistante.
Le Monde avec AFP
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