Le leader indépendantiste kanak Christian Tein, en détention provisoire depuis un an dans l’enquête sur les émeutes mortelles en Nouvelle-Calédonie au printemps 2024, a été libéré, jeudi 12 juin, par la cour d’appel de Paris.
[ont] , s’est réjoui Me François Roux, qui défend M. Tein. , a ajouté son deuxième avocat, Me Florian Medico. Le militant de 57 ans, qui comparaissait en visioconférence depuis le centre pénitentiaire de Mulhouse-Lutterbach (Haut-Rhin), s’est engagé à et à vivre chez sa compagne, en Alsace.
Elu en août 2024 président du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS), il a toujours nié avoir appelé à commettre des violences et se présente comme un . Il est le chef de la cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), une organisation que la justice soupçonne d’être derrière les émeutes qui ont éclaté le 13 mai 2024 en Nouvelle-Calédonie, faisant 14 morts, dont deux gendarmes, et plus de 2 milliards d’euros de dégâts.
Trois autres militants remis en liberté
Les trois juges d’instruction du tribunal de Paris, chargés des investigations, avaient ordonné, le 3 juin, la remise en liberté sous contrôle judiciaire du militant. Mais le parquet s’y était opposé, estimant que M. Tein avait joué un rôle central dans les émeutes. Le parquet avait fait un référé-détention, contraignant le militant à rester incarcéré jusqu’à l’audience de jeudi.
A l’audience, l’avocate générale a requis son maintien en détention provisoire, et pour garantir que M. Tein, présenté comme ayant diffusé , réponde aux convocations de la justice.
Pour son avocat, au contraire, , et les trois magistrats instructeurs ont pris la de le remettre en liberté. , a assuré Me Medico. , s’est désolé Me Roux.
La cour d’appel a également ordonné la remise en liberté de trois autres militants incarcérés dans l’Hexagone, Dimitri Qenegei, Guillaume Vama, Erwan Waetheane, et confirmé celle d’un quatrième, Steeve Unë.
Le Monde avec AFP
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