Le ralentissement de l’inflation semble avoir déplacé les enjeux des négociations annuelles obligatoires (NAO), où se décident les augmentations de salaire. Depuis 2022, il s’agissait d’abord pour les salariés de tenter de maintenir leur pouvoir d’achat face à la flambée des prix, mais ces dernières semaines, c’est la question du partage de la valeur qui a donné lieu à des tensions dans plusieurs entreprises.
Une « des hausses négociées pour 2025 a été publiée mercredi 26 mars par la Banque de France. La hausse moyenne des salaires est de 2,1 % dans les entreprises qui ont signé des accords, et de 1,8 % pour les minima des branches professionnelles, référence pour les petites entreprises. « souligne Erwan Gautier, chef du service des analyses microéconomiques à la Banque de France. . »
Il vous reste 82.08% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.