Bousculé, dominé dans le jeu, longtemps mené au score… et pourtant vainqueur. L’Oklahoma City Thunder (OKC) a fini par renverser les Indiana Pacers (111-104) pour égaliser à 2-2 en finale NBA, vendredi 13 juin, à Indianapolis.
Bien contenu presque toute la partie, le joueur vedette Shai Gilgeous-Alexander (31 points) a été essentiel dans les derniers instants pour garder cette finale toujours aussi indécise avant le match 5 qui sera disputé lundi en Oklahoma.
Si l’énergie, le jeu collectif et les actions d’éclat semblaient toutes du côté des Pacers et de leur bruyant public, le Thunder a su encaisser, maintenant toujours l’écart au score relativement serré. Néanmoins encore mené de dix points peu avant la fin du 3e quart-temps, OKC a réussi un très bon début de 4e quart-temps et s’est appuyé sur son « MVP » (« Most valuable player ») canadien.
Un « combat de chiens »
Plutôt maladroit au départ, ayant du mal à se débarrasser de ses défenseurs, Shai Gilgeous-Alexander a fait ce qui est attendu des grands joueurs : élever son niveau dans les moments clés. « SGA » a inscrit 13 points dans les quatre dernières minutes, de loin, à mi-distance, et sur la ligne des lancers francs (10 sur 10) après avoir forcé Aaron Nesmith à deux fautes consécutives très coûteuses.
, a commenté Shai Gilgeous-Alexander au micro du diffuseur, qualifiant la rencontre de .
A l’inverse, Bennedict Mathurin (8 points) n’a marqué qu’un seul de ses quatre lancers dans les derniers instants, empêchant Indiana de rester dans le coup. Les Pacers semblaient pourtant avoir tout bien fait à domicile, et près de mener 3 manches à 1 pour se donner de grandes chances de renverser une nouvelle fois le favori de leur série, après avoir surpassé les Cleveland Cavaliers puis les New York Knicks aux tours précédents.
Tyrese Haliburton (18 points, 7 passes) a fait rugir la salle d’un tir du logo une première fois lors du premier quart-temps, avant de se montrer très juste à la distribution du jeu. Plusieurs de ses lay-ups acrobatiques ou des dunks puissants de Toppin ont ravi le public et fait souffler la tempête au-dessus des joueurs d’« OKC ».
Caruso précieux
Pascal Siakam, impérial (20 points, 8 rebonds, 5 passes, 5 interceptions), et l’étonnant Obi Toppin (17 points, 7 rebonds) ont contribué au bon match des locaux, laissant longtemps le Thunder, indigent à trois points (3 sur 17 à 17,6 %) sans solution grâce à une défense de fer.
La rencontre, superbe et tendue, a vu la tension monter d’un cran après une faute de Toppin sur Alex Caruso suivie d’une intervention du grand Isaiah Hartenstein dans le deuxième quart-temps, avant la pause (60-57 pour Indiana).
Sorti du banc, Caruso a été précieux pour le Thunder quand son équipe était en difficulté, avec 20 points et 5 interceptions. Jalen Williams (27 points) a lui su prendre le relais de Gilgeous-Alexander en attaque en début de rencontre.
Après avoir multiplié les retours improbables, notamment lors du premier match de la finale, les Pacers ont fini par en subir un à domicile, au désespoir de leurs fans. Ils savent qu’ils reviendront en Indiana pour le match 6, jeudi, où l’une des deux équipes aura l’occasion de décrocher un premier titre NBA.
Le Monde avec AFP
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