Petites mains des réseaux de drogue, guetteurs, ravitailleurs, vendeurs, réunis sous l’appellation de « jobbeurs », ou plus récemment recrutés comme « shooteurs », tueurs à gages assassinant sans état d’âme pour quelques milliers d’euros, les mineurs sont un enjeu crucial dans la lutte contre le trafic de stupéfiants. , estime Caroline Nisand, directrice de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) qui, vendredi 20 juin à Marseille, a invité policiers, magistrats, éducateurs, spécialistes de la jeunesse à réfléchir sur les stratégies possibles pour .
La réalité est unanimement décrite comme vertigineuse. , a déploré Sonia Pallin, directrice interrégionale Sud-Est. Dans les Bouches-du-Rhône, entre 2015 et 2024, le nombre de mineurs mis en cause chaque année dans une affaire de drogue est passé de 231 à 1 234 (+ 430 %), celui de ceux qui sont impliqués dans un meurtre ou une tentative de 7 à 23 (+ 228 %).
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