Naoki Urasawa, mangaka : « Au Japon, on a conscience que la vie peut prendre fin à tout moment à cause de catastrophes »

De Naoki Urasawa, on retient sa maestria pour le thriller international avec (Kana, 2010), course-poursuite entre un chirurgien et l’enfant qu’il a autrefois sauvé, devenu un effroyable meurtrier, dessinée entre 1995 et 2001. On évoque souvent son épopée surréaliste créée en 2000 qui plonge un groupe d’amis dans les méandres d’une secte apocalyptique, (Panini, 2014).

Sa dernière série commencée en 2018 au Japon, ,dont le neuvième tome est sorti vendredi 6 juin en France, confirme, elle, un retour à plus de légèreté pour le mangaka né en 1960. Dans sa vingtaine, Urasawa s’était déjà tourné vers la comédie avec un manga de judo féminin, (Kana, 2020).,confie l’auteur de passage en France comme invité des Rendez-vous de la bande dessinée d’Amiens, samedi 7 et dimanche 8 juin, où son travail est mis à l’honneur à travers une exposition.

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