Le ministère des affaires étrangères britannique a annoncé jeudi 7 novembre des sanctions à l’encontre de plusieurs groupes de mercenaires russes en Afrique, dont Africa Corps, considéré comme le successeur de Wagner, une première de la part d’un pays du G7.
Le nouveau paquet de sanctions vise notamment , qui ont , selon le communiqué de Londres.
Les groupes Africa Corps, Brigade Bear et la PMC ) Espanola sont, entre autres, accusés et , dans le but d’étendre la sphère d’influence du Kremlin, est-il indiqué dans ce communiqué.
, a déclaré le chef de la diplomatie britannique, David Lammy, cité dans ce communiqué.
« Frapper au cœur de la machine de guerre de Poutine »
Cette nouvelle salve de 56 sanctions est et doit permettre de [Vladimir], affirme le ministère.
La Russie, qui fut un acteur incontournable en Afrique à l’époque soviétique, accroît depuis quelques années son influence dans les pays africains. Des groupes de mercenaires russes comme Wagner, ou son successeur Africa Corps, soutiennent des pouvoirs locaux, et des , selon Moscou, officient auprès de responsables africains. C’est notamment le cas en Centrafrique et dans les pays du Sahel.
Outre les groupes de mercenaires, les sanctions de Londres visent une trentaine de fournisseurs du , afin de , souligne le Foreign Office.
« Flotte fantôme » d’agences de communication
Ces entités basées en Chine, en Turquie et en Asie centrale sont, selon le Royaume-Uni, , utilisés par la Russie en Ukraine.
Londres a également sanctionné un membre de l’agence de renseignement militaire russe GRU, qu’elle accuse d’avoir dans la ville anglaise de Salisbury, où l’ex-agent double russe Sergueï Skripal a fait l’objet d’une tentative d’empoisonnement en 2018.
Soutien de la première heure de l’Ukraine, le Royaume-Uni a pris ces derniers mois des sanctions à l’encontre de la russe d’agences de communication qu’il accuse de désinformation, ou encore contre des organisations impliquées dans le en Ukraine.
Le Monde avec AFP
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