L’idée d’un référendum sur de réduction des déficits avancée par François Bayrou, dont le gouvernement cherche à réaliser 40 milliards d’euros d’économie l’année prochaine, a été accueillie avec circonspection, dimanche 4 mai, par l’ensemble du spectre politique français.
, a plaidé le premier ministre dans les colonnes du .
, a réagi sur France 3 Laurent Wauquiez, chef de file des députés Les Républicains, dont la formation participe pourtant à la coalition gouvernementale. , a-t-il ajouté.
Le coordinateur national de La France insoumise (LFI), Manuel Bompard, interrogé dimanche sur LCI, a jugé l’idée de M. Bayrou . , a-t-il commenté.
, a abondé sur X le député (LFI) Eric Coquerel, président de la commission des finances de l’Assemblée nationale.
Prérogative du président de la République
Aurore Bergé, ministre chargée de l’égalité femmes-hommes et membre du parti présidentiel Renaissance, ne voit cependant pas dans la proposition . , a-t-elle estimé sur RTL et M6.
Le soutien des socialistes semble, par ailleurs, encore loin d’être acquis. Leur premier secrétaire, Olivier Faure, a ainsi jugé l’idée , appelant plutôt à un référendum sur les retraites. , a-t-il argumenté sur BFM-TV.
Reste que la prérogative de demander leur avis aux Français par référendum appartient au président de la République, qui avait été prévenu de la sortie de cette interview. , a sobrement commenté un proche d’Emmanuel Macron interrogé dimanche par l’Agence France-Presse.
Le référendum tel que l’a esquissé François Bayrou serait le premier de la Vᵉ République à porter sur des questions budgétaires. Les Français ont été consultés pour la dernière fois en 2005, sur la ratification du traité établissant une Constitution pour l’Europe. Le « non » l’avait emporté, mais un nouveau traité, dit « de Lisbonne », a finalement été approuvé par le Conseil européen en 2007.
Le Monde avec AFP
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