Silencieuse comme une marée montante, une crise de la dette est sur le point d’engloutir les pays pauvres. La déclaration de la Conférence internationale des Nations unies sur le financement du développement qui se tient à Séville, en Espagne, du lundi 30 juin au jeudi 3 juillet, sonne l’alerte :
Le Club de Paris, qui regroupe 22 pays créanciers, partage ce constat dans son rapport annuel publié le 25 juin. Il considère que le niveau d’endettement des pays les plus pauvres en 2024 même s’il note des comme . Selon le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale, plus de la moitié des pays à bas revenus étaient surendettés ou en risque élevé de surendettement à la fin 2024.
Pour rembourser ces emprunts, des dépenses vitales sont sacrifiées. La commission du Jubilé, constituée de 30 économistes du monde entier et soutenue par le Vatican, estime que 3,3 milliards de personnes vivent dans des pays qui dépensent plus pour rembourser leur dette que pour leur budget de santé. , peut-on lire dans leur rapport, publié le 20 juin, en ajoutant que .
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