Les multiples tentatives de Pierre-Edouard Stérin pour participer à la « victoire électorale » de son camp

En politique, Pierre-Edouard Stérin a un rêve et un cauchemar. Son rêve est de propulser à l’Elysée un leader partageant ses vues conservatrices, nationalistes et ultralibérales. Le cauchemar, ce sont les règles de financement de la vie politique en France, restrictives et visant à empêcher une dérive à l’américaine, à savoir le soutien de candidats par de grandes fortunes.

Auprès de ses collaborateurs, le résident fiscal belge, dont la fortune a explosé grâce à l’entreprise Smartbox, n’a jamais fait mystère de ses ambitions de , relate un ancien subordonné au fait de ses projets politiques, dont il discutait librement :

Pierre-Edouard Stérin a-t-il trouvé un moyen d’influencer la vie politique tout en paraissant respecter le code électoral, à travers des prêts multiples à des candidats du Rassemblement national (RN) ? C’est en tout cas ce que soupçonnent les enquêteurs de la brigade de la criminalité financière de la police judiciaire marseillaise, comme le révèle . L’existence d’un tel schéma, s’il était confirmé, battrait en brèche l’idée, défendue avec force par le milliardaire, qu’il n’est et n’a jamais été proche du parti d’extrême droite.

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