Les hauts et les bas du club de Botafogo, le laboratoire brésilien de John Textor

Le pied à peine posé à Los Angeles, en Californie, John Textor, l’actionnaire majoritaire de Botafogo et de l’Olympique lyonnais (OL), entre autres, a troqué ses tracas rhodaniens et son fameux chapeau de cow-boy pour une casquette bleu azur plus discrète. L’homme d’affaires originaire du Missouri est prêt à se lancer dans une nouvelle compétition : la Coupe du monde des clubs. Depuis son arrivée remarquée dans la sphère du ballon rond il y a quatre ans, le président du groupe Eagle Football sillonne les stades, en fervent supporteur des nombreuses formations qu’il dirige. Sa relation avec l’équipe carioca, entamée en janvier 2022 peu après le retour du club dans l’élite, se veut à son image : imprévisible et passionnée.

Pour sa première participation à ce Mondial élargi à 32 équipes, Botafogo, champion du Brésil en titre, a réussi ses grands débuts, le 15 juin, avec une victoire face aux Seattle Sounders (2-1). Mais le vainqueur de la Copa Libertadores 2024 – équivalent sud-américain de la Ligue des champions – doit désormais se mesurer à un tout autre obstacle. Jeudi 19 juin à 18 heures (vendredi à 3 heures du matin, heure de France métropolitaine), au Rose Bowl de Pasadena (Californie), il affronte le Paris Saint-Germain (PSG), récent lauréat de la « coupe aux grandes oreilles » et facile vainqueur de l’Atlético de Madrid (4-0) pour son entrée en lice.

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