Les annonces de Donald Trump sur les droits de douane ravivent les tensions commerciales

Lorsqu’il est apparu que Donald Trump avait remporté l’élection présidentielle américaine de novembre 2016, le peso mexicain a chuté brutalement de plus de 12 % face au dollar. Huit ans plus tard, la devise mexicaine a reculé, mais de 1,6 % seulement dans la foulée des menaces douanières du candidat victorieux.

Sur son réseau social Truth Social, le président élu, qui estime que « droit de douane » sont les plus beaux mots du dictionnaire, a menacé, lundi 25 novembre, d’infliger un prélèvement de 25 % sur toutes les importations mexicaines – et également canadiennes – au premier jour de son mandat à la Maison Blanche. La nouvelle secoue, mais elle ne constitue pas le séisme de 2016. Parce que la planète s’est habituée aux annonces de Donald Trump. Parce qu’elles ne sont pas nécessairement suivies des effets dévastateurs annoncés.

La méthode a toutefois surpris. Elle consiste à instaurer un rapport de force immédiat avec le Mexique et le Canada, alors que le futur président n’a, en théorie, aucun pouvoir avant son entrée en fonctions le 20 janvier 2025. Prétexte à ces sanctions, le trafic de fentanyl, une drogue de synthèse qui fait des ravages aux Etats-Unis. , accuse Donald Trump.

Le troisième pays visé est la Chine, accusée de fabriquer les molécules de base servant à la fabrication desdites drogues.’[expédier du fentanyl aux Etats-Unis], écrit le président élu dans un autre post.

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