Rodolphe Belmer, le PDG de TF1, avait lancé l’idée au dernier Festival de la fiction de La Rochelle, en septembre. Plutôt que de défendre leurs intérêts séparément, alors qu’ils ont tous intérêt à la préservation du système ayant permis au concept de l’exception culturelle de prospérer, les acteurs de l’audiovisuel pourraient unir leurs forces au profit de ceque constitue leur secteur. M. Belmer avait sondé Delphine Ernotte, la présidente de France Télévisions, qui partageait ces vues. Et depuis, le projet a fructifié.
C’est ainsi que LaFA, La Filière audiovisuelle, est portée sur les fonts baptismaux, mercredi 13 novembre. Parmi ses premiers ralliés, on retrouve les syndicats de producteurs, l’Union nationale de la production audiovisuelle (USPA) et le Syndicat des producteurs indépendants (SPI), mais aussi les sociétés de droits d’auteur telles que la Société civile des auteurs multimédias (SCAM), la Société des auteurs-compositeurs et éditeurs de musique (Sacem), la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD), AnimFrance (consacré à la production audiovisuelle et cinématographique d’animation) et l’Adami (l’organisme de gestion collective des droits de propriété intellectuelle des artistes-interprètes).
Si M6 fait également partie de ce cénacle déterminé à peser dans le débat public, auprès du régulateur, face à la représentation nationale et au Parlement européen, le Groupe Canal+, pourtant premier financeur du cinéma en France, fait figure de grand absent.
assure Rodolphe Belmer, premier président de l’association.La chaîne franco-allemande Arte et le Syndicat des producteurs et créateurs indépendants (Spect) devraient rapidement rejoindre la structure.
Un plaidoyer pour l’audiovisuel public
En tête de la liste des sept sujets considérés comme prioritaires, on trouve la défense pour l’audiovisuel public d’un . , justifie M. Belmer. , note, de son côté, David El Sayegh, le directeur général adjoint de la Sacem.
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