Les éléments de langage de Nasser Al-Khelaïfi sont bien rodés. Le président du Paris Saint-Germain (PSG) répète depuis le début de la saison qu’une élimination prématurée de son équipe sur la scène européenne ne serait pas gravissime, la priorité étant de faire progresser un groupe jeune dans le cadre d’un projet de long terme. , assurait le dirigeant en novembre 2024. jurait-il encore. Un discours qui tranche avec celui qu’il tenait dans la foulée du rachat du club par le Qatar, en 2011, quand il clamait haut et fort son ambition de gagner rapidement la compétition reine du football.
L’argumentaire, qui vise à laisser travailler l’entraîneur Luis Enrique et son collectif, sans ajouter de pression, ne change pas l’enjeu de la double confrontation à venir entre le PSG et Liverpool en huitièmes de finale de la Ligue des champions (LDC) : qu’ils le veuillent ou non, les Parisiens jouent très gros lors du match aller, mercredi 5 mars, au Parc des Princes, et surtout lors du retour, le mardi 11 mars, à Anfield.
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