. En quelques jours, Gisèle Pelicot est devenue un symbole dans les médias français, et bien au-delà : la presse américaine, européenne et même indienne s’est ainsi emparée de son histoire. A l’origine de cette reconnaissance, un acte fort, celui de rendre public son calvaire personnel, dans l’espoir que selon les mots d’un de ses avocats.
Le souligne l’impact de cette décision :
Le cadre glaçant de cette affaire a suscité l’émoi., narre froidement le quotidien espagnol. L’hebdomadaire allemand consacre, lui, un article à Mme Pelicot sous le titre « Gisèle, merci », la qualifiant d’. Pour , elleest devenue
Une « meute d’“hommes ordinaires” »
[Washington], raconte le quotidien américain.
Le procès a également trouvé un écho en Inde, pays régulièrement confronté à des affaires de violences sexuelles. Le évoque une, feuilletonnant le procès à chaque prise de parole importante.
De nombreux journalistes étrangers ont été dépêchés à Avignon pour couvrir le procès. Mais c’est également à Mazan, petite commune du Vaucluse où résidait le couple, que les journalistes ont afflué. Andrew Harding, correspondant de la BBC,a notamment cherché à comprendre comment, dans un, une telle tragédie avait pu se nouer en silence, en interrogeant des femmes de la commune. Il a aussi rencontré le maire, dont les propos ont fait polémique.
Si plusieurs médias parlent d’ en évoquant le mari de Gisèle Pelicot, Dominique Pelicot, et ses coaccusés, le quotidien italien apporte une subtilité à son titre: (« La France juge la meute d’“hommes ordinaires” qui violaient Gisèle Pelicot »). Le terme « meute » traduit l’idée d’un collectif agissant de manière concertée, soulignant ainsi la dimension collective du crime.
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