Rouvert après trois ans de chantier, le Grand Palais, monument phare de l’Exposition universelle de 1900, résonnait cet été des vivats du public en feu des Jeux olympiques. Mi-octobre, le volume sonore avait baissé à l’occasion de la foire Art Basel Paris, mais l’admiration des visiteurs restait intacte. A peine cet enthousiasme fut-il tempéré le 17 octobre par les pluies diluviennes qui se sont abattues sur la capitale, obligeant certains exposants à protéger leurs œuvres des filets d’eau qui traversaient la verrière.
Le même jour, les salariés du Palais de la découverte voisin ont aussi été douchés. Non par les intempéries, mais par un courriel de leur direction signalant la perte d’une galerie d’exposition au profit du Grand Palais, pendant toute la durée de la présence du Centre Pompidou dans ses murs, entre 2025 et 2030.
Dès sa nomination à la tête du Grand Palais, en août 2023, Didier Fusillier avait bataillé pour récupérer cet espace de 1 200 mètres carrés, d’autant plus précieux à ses yeux que le Centre Pompidou va annexer 2 800 mètres carrés pour organiser ses expositions pendant la durée de ses travaux, soit cinq ans au bas mot. , argumente Didier Fusillier. Le ministère de la culture a fini par arbitrer en sa faveur, afin , justifie-t-on, Rue de Valois. , fait valoir Didier Fusillier.
Bagarre des mètres carrés
Robin Jamet, médiateur scientifique au Palais de la découverte, ne l’entend pas ainsi. , ajoute le mathématicien,Et, désormais, plus de galerie pour l’exposition temporaire « Intelligence artificielle », qui devra se trouver un autre point de chute au sein du Palais de la découverte lors de la réouverture, prévue le 6 juin 2025.
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