En recevant sa facture d’eau en avril 2025, Laura (qui n’a pas souhaité donner son nom) a eu une mauvaise surprise. [de 47 à 87 euros]raconte cette Londonienne de 45 ans Sa maison est desservie par Thames Water, une compagnie qui dispose d’un monopole sur l’approvisionnement en eau de la capitale britannique. En avril, elle a annoncé que les factures de ses clients croîtraient de 35 % en moyenne sur les cinq prochaines années.
Grevée par une dette de 19 milliards de livres, la société a négocié en février un refinancement d’urgence de 3 milliards de livres et trouvé un repreneur, le fonds d’investissement américain KKR. Mais ce dernier s’est retiré début juin, évoquant le mauvais état de ses infrastructures. , estime Gwyn Bevan, professeur de science managériale à la London School of Economics.
Cette banque australienne est l’un des principaux investisseurs dans les infrastructures britanniques. Elle y a consacré plus de 60 milliards de livres depuis 1999 et prévoit de débourser 20 milliards de livres supplémentaires ces cinq prochaines années, explique-t-elle dans un rapport paru en octobre 2024.
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