La série dystopique et sa représentation infernale du monde du travail – a pris la tête de la course aux Emmy Awards, mardi 15 juillet, avec vingt-sept nominations, pour l’équivalent des Oscars de la télévision américaine. La 77e cérémonie se tiendra le 14 septembre à Los Angeles, en Californie.
Favorite pour le prix de la meilleure série dramatique, la deuxième saison de suit les aventures d’un groupe d’employés d’une multinationale leur implantant une puce pour qu’ils oublient entièrement le monde extérieur à leur arrivée au bureau.
Après la razzia réalisée en 2024 par la fresque sur le Japon féodal, qui avait remporté dix-huit récompenses, la compétition pour la catégorie séries dramatiques semble plus ouverte cette année. devra notamment affronter (treize nominations), un feuilleton haletant sur la vie des urgences de Pittsburgh (Pennsylvanie), lors d’un service d’une quinzaine d’heures décortiquées en temps réel. , résumait pour l’Agence France-Presse (AFP) Pete Hammond, chroniqueur spécialisé du site , avant les nominations. Il faudra aussi compter avec (vingt-trois nominations) et ses chroniques sur les turpitudes de touristes richissimes ; avec le feuilleton apocalyptique (seize nominations) et avec la série (quatorze nominations), qui plonge dans les intrigues politiques de l’univers .
Chez les acteurs, les stars de et de , respectivement Adam Scott et Noah Wyle, font face à une concurrence relevée, avec le comédien oscarisé Gary Oldman (), Pedro Pascal () et Sterling K. Brown ().
« Adolescence », favori des mini-séries
Du côté des comédies, la bataille s’annonce rude entre la nouveauté , où Seth Rogen met en scène un directeur créatif maladroit, chargé de renflouer à tout prix les comptes d’un grand studio hollywoodien, et deux feuilletons habitués à récolter les honneurs.
(quatorze nominations), clash de générations entre une humoriste vieillissante et sa jeune assistante, avait remporté le prix de la meilleure comédie l’an passé grâce à l’interprétation irrésistible de Jean Smart ; la comédienne de 73 ans semble encore bien partie pour obtenir le prix de la meilleure actrice cette année.
Il faudra également compter avec . La troisième saison de cette plongée épuisante dans l’arrière-cuisine d’un restaurant de Chicago (Illinois) a beau avoir reçu un accueil mitigé de la critique, sa vedette, Jeremy Allen White, reste une menace dans la course au prix du meilleur acteur, aux côtés de Jason Segel, hilarant en thérapeute à la dérive dans .
Pour les miniséries, limitées à une saison, a pris la tête, mardi, avec ses vingt-quatre nominations. Mais cette déclinaison très sombre de l’univers Batman, où Colin Farrell excelle en mafieux sociopathe, aura fort à faire pour empêcher le sacre d’, phénomène aux treize nominations et vu comme le véritable favori de la catégorie. Cette série Netflix glaçante sur le meurtre d’une collégienne par un camarade de classe a provoqué d’intenses débats de société au Royaume-Uni et dans de nombreux pays, affectés par l’expansion des idées masculinistes sur les réseaux sociaux. Ses stars, Stephen Graham, Erin Doherty, Owen Cooper (tout juste 15 ans), Ashley Walters et Christine Tremarco ont été nominées, mardi, dans leurs catégories respectives.
Pour le prix de la meilleure actrice dans une minisérie, il faudra compter avec Cate Blanchett, en documentariste du thriller psychologique . Concernant la course entre les plateformes et les chaînes, c’est HBO Max qui part favorite cette année pour régner sur l’univers télévisuel américain, avec 142 nominations.
Le Monde avec AFP
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