La gestion de La Maison bleue, groupe de crèches privées, épinglée par l’IGAS

Défaillances en matière de qualité d’accueil, fausses déclarations, anomalies financières, refus de coopérer : l’inspection générale des affaires sociales (IGAS) épingle la gestion du groupe de crèches privées La Maison bleue dans un rapport publié lundi 16 juin.

Le groupe, qui a fait l’objet d’investigations de mars à décembre 2024, a refusé de transmettre certains éléments et documents à la mission, déclare l’IGAS dans son rapport d’une centaine de pages. Mais les éléments recueillis et analysés .

L’inspection pointe des . Certains constats [prestation de service unique] , ajoute l’IGAS.

S’agissant de la qualité de l’accueil, le rapport évoque des au respect des règles d’encadrement et de qualification en crèche, carences relevées .

La mission, qui précise s’être rendue dans dix-sept crèches au cours de son enquête, estime que .

Récusation de « certaines allégations du rapport »

, poursuit l’IGAS.

Dans un communiqué, le groupe La Maison bleue , et se dit prêt à . Le groupe et regrette d’une , poursuit le communiqué.

, a fait part Claire Laot, directrice générale du groupe, à l’Agence France-Presse. Le groupe est en train de mettre en place , , plan qui est , a-t-elle précisé.

Fondé en 2004 en Ile-de-France, le groupe revendique l’accueil de 20 000 enfants au sein de son réseau de 600 crèches, qui s’appuie sur 6 000 collaborateurs et fait état d’un chiffre d’affaires annuel d’environ 300 millions d’euros.

L’image du secteur des crèches privées − dominé par Babilou, Grandir (les Petits Chaperons rouges), People & Baby et La Maison bleue − a été ébranlée par la mort d’un bébé de 11 mois dans une crèche People & Baby à Lyon en juin 2022. Quelques mois plus tard, deux livres-enquêtes (et avaient enfoncé le clou, en jetant une lumière crue sur le mode de fonctionnement de certaines structures privées à but lucratif.

Le Monde avec AFP

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