L’« année blanche », une piste sérieuse pour le douloureux budget 2026

Une « année blanche » pour stopper des années de dérive budgétaire. Cette idée, qui consiste pour l’essentiel à geler, en 2026, les dépenses publiques à leur niveau de 2025, revient avec force à l’approche des grands arbitrages financiers, prévus mi-juillet. A Bercy, à Matignon et au Parlement, elle est scrutée, chiffrée, soupesée politiquement, en complément d’autres mesures. , estime le député Renaissance du Gers Jean-René Cazeneuve. , assure aussi le sénateur du Finistère Michel Canévet (Union des démocrates et indépendants, UDI).

Elle figure en bonne place parmi les suggestions d’économies que peaufine la droite sénatoriale, et que le président du Sénat, Gérard Larcher (Les Républicains), compte présenter à François Bayrou début juillet. La ministre chargée des comptes publics, Amélie de Montchalin, entendue, mardi 17 juin, au Sénat, s’est déclarée prête à aider les élus à évaluer les gains possibles d’une telle année blanche. Aucun consensus, cependant. Poussé par divers soutiens du gouvernement, le projet est, au contraire, considéré comme le par le Rassemblement national (RN) et par Eric Coquerel, député de Seine-Saint-Denis (La France insoumise) et président de la commission des finances.

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