Julie Delpy revisite sa douce France dans « Les Barbares »

Quand elle est de passage à Paris, Julie Delpy retombe en jeunesse. Elle loge au-dessus de chez son père, Albert, dans un 18 mètres carrés du 15arrondissement avec des fuites qui n’en finissent pas. Et, tous les soirs, elle le retrouve dans un restaurant vietnamien (parfois italien, libanais ou marocain), où ils échangent quelques mots sur la promotion du film, légèrement perturbée par l’état de santé de la réalisatrice. Cheville foulée et ménisque déchiré à Belle-Ile-en-Mer (Morbihan), opération prévue à son retour à Los Angeles. , résume-t-elle. La vengeance des dieux bretons ?, ose-t-on lui demander.

Dans , une comédie de mœurs hilarante sur le racisme, les habitants de Paimpont, un village situé dans la forêt de Brocéliande, en Ille-et-Vilaine, se préparent à accueillir une famille de réfugiés ukrainiens. Mais, quelques jours avant la date prévue, une nouvelle vient contrarier leur geste de bonté : il s’agira de Syriens.

Votes d’extrême droite

, remarque-t-elle.

Dans le Paimpont de Julie Delpy, on trouve un éventail complet des différentes formes de racisme. Entre Joëlle, la professeure des écoles bienveillante et donneuse de leçons (Julie Delpy), et Hervé, le plombier (Laurent Lafitte, magistral) qui assume son hostilité envers les non-Bretons en général, il y a les racistes qui ne se sentent pas racistes, les racistes qui affirment que , les qui ont quand même des a priori…

[l’architecte syrien] , suppose la réalisatrice.“in a nutshell”,

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