Malgré les menaces et les pressions du régime de Téhéran, Jafar Panahi ne s’est jamais arrêté de tourner. Mercredi 1er octobre, le dernier film du célèbre réalisateur iranien, sort en salle. Ce récit politique, qui met en scène les dilemmes d’un citoyen face à son bourreau, a remporté la Palme d’or au Festival de Cannes 2025.
Trente ans plus tôt, le 22 mai 1995, c’était déjà à l’occasion du Festival de Cannes que évoquait le cinéaste pour la première fois. Dans la sélection parallèle de la Quinzaine des réalisateurs, Jafar Panahi présentait son tout premier long-métrage ; Jean-François Rauger en parle comme d’un au regard Quelques mois plus tard, le 7 décembre 1995, dans sa critique de cette Jean-Michel Frodon précise que la les problèmes de ou animent cette mise en scène, décrite comme une Le même jour, dans un entretien mené par Pascal Mérigeau, Jafar Panahi s’en tient à décrire écrit par la légende du cinéma iranien Abbas Kiarostami, dont il a été l’assistant,comme d’une œuvre sur
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