Tandis que les ministres américain et russe des affaires étrangères, Marco Rubio et Sergueï Lavrov, doivent se retrouver, mardi 18 février à Riyad, pour amorcer la « normalisation » de leurs relations, les dirigeants européens, lundi, à l’Elysée, ne sont pas parvenus à faire démonstration de leur unité, eux qui espèrent encore jouer un rôle dans la négociation qui se profile pour mettre fin à la guerre en Ukraine, en dépit des signaux contraires émis par Washington et Moscou.
A l’issue de plus de trois heures de discussions, Emmanuel Macron, hôte de ce minisommet en présence de huit dirigeants européens ainsi que des chefs de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) et des instances communautaires, s’est gardé de prendre la parole pour tenter de résumer la teneur des débats. Certains de ses invités, à l’instar du chancelier allemand, Olaf Scholz, ou du premier ministre britannique, Keir Starmer, se sont montrés à peine plus prolixes. Tard dans la soirée, le chef de l’Etat français a simplement fait savoir sur X qu’il s’était ensuite entretenu avec le président américain, Donald Trump, et son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, appelant à des en faveur de Kiev.
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