François Bayrou et l’Assemblée nationale au bord de la rupture

Comme un symbole, François Bayrou n’était pas présent à l’Assemblée nationale mardi 6 mai après-midi pour la séance de questions au gouvernement. Retenu au Sénat pour discuter de la souveraineté énergétique, le premier ministre n’a pas pu défendre face aux députés sa proposition de soumettre aux Français un référendum sur le budget.

Mais depuis le Palais du Luxembourg, le chef du gouvernement a dû avoir les oreilles qui sifflaient tant la majorité des députés ne se sont pas gênés pour dire tout le mal qu’ils pensaient d’une initiative vue comme un moyen de contourner l’Assemblée. , regrette le député (centriste, membre du groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires) d’Eure-et-Loir Harold Huwart.

Au cœur des tensions entre l’Assemblée et le gouvernement, le calendrier parlementaire cristallise les mécontentements depuis plusieurs semaines. A l’Assemblée, l’examen des textes a pris un retard considérable. Les parlementaires militent pour une session extraordinaire durant l’été, tandis que Matignon tempère : seulement pour discuter de nouveaux sujets comme la proportionnelle ou le statut de l’élu.

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