Face aux médecins accusés de violences sexuelles, le rôle du conseil de l’ordre en débat

Cinq mois après que la sanction est tombée – une interdiction d’exercice de trois ans, soit le maximum avant la radiation – à l’encontre du radiologue qui l’a agressée, Nathalie (le prénom a été changé à sa demande) ne décolère pas. Cette Parisienne de 45 ans a entamé, en juin 2024, une procédure disciplinaire contre ce médecin, après une consultation de routine, pour une mammographie. raconte Nathalie.

Choquée, elle signale immédiatement les faits à la secrétaire médicale, qui lui fait comprendre qu’elle n’est pas la première. Elle porte plainte auprès de l’ordre des médecins de son département le soir même, avant de découvrir, là encore, que d’autres femmes se sont manifestées avant elle. A l’issue d’un parcours devant la juridiction ordinale, Nathalie se questionne toujours sur le peu de célérité de cette institution. Même si elle a finalement obtenu la sanction disciplinaire de ce praticien pour son (…) , peut-on lire dans le jugement que a consulté.

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