Face à la canicule, des familles inquiètes pour leurs proches dans les Ehpad publics

Enfin une journée à la fraîche ! Il aura fallu que le thermomètre s’approche des 40 °C, mardi 1er juillet, en Loir-et-Cher, pour que Michelle Bourgoin, 89 ans, soit autorisée à passer quelques heures – devant la télé – dans la salle de restaurant climatisée de l’Ehpad Pimpeneau Oasis, à Blois. Depuis le passage, mardi, du département en vigilance rouge canicule, l’établissement est sur le pied de guerre. Mardi matin, cinq soignants et une stagiaire ont eu pour consigne de conduire Mme Bourgoin et les 43 autres résidents de son étage dans une pièce fraîche. Un renfort aussi soudain que bienvenu, note son fils, Dominique Bourgoin. ,déplore M. Bourgoin.

La direction du centre hospitalier de Blois, dont dépendent l’établissement Pimpeneau Oasis et quatre autres Ehpad, réfute les critiques sur le manque de personnel. des maisons de retraite publiques en France,assure le cabinet du directeur de l’hôpital, Francis Bruneau. Plusieurs soignants, sous le couvert de l’anonymat, s’estiment toutefois en sous-effectif. , regrette une salariée, agente de soins, de la structure Pimpeneau Oasis. , ajoute une aide-soignante.

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