Il aura fallu des mois de négociations marquées de graves tensions pour que Washington et Kiev s’accordent sur un pour l’exploitation des ressources naturelles ukrainiennes. Cet accord intergouvernemental signé mercredi 30 avril, par Ioulia Svyrydenko, la ministre de l’économie ukrainienne, qui prévoit la création d’un fonds d’investissement et de reconstruction, à participation égale entre les deux pays, devra encore être approuvé par le parlement, la Verkhovna Rada.
Si le document ne fait pas mention de garanties de sécurité, une demande répétée du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, le pays en guerre espère que la perspective de futurs intérêts financiers américains lui conférera une place privilégiée auprès des Etats-Unis. L’accord a, pour le moment, été accueilli avec optimisme et prudence par la majeure partie des responsables politiques et des experts ukrainiens.
Il faut dire que ce document reste bien plus avantageux pour l’Ukraine que les versions précédentes, qui avaient scandalisé la population en guerre. A Kiev, donc, les réactions étaient plutôt positives sur un accord jugé inévitable pour améliorer les relations avec Donald Trump. expliquait, jeudi 1er mai au téléphone, Olena Pavlenko, directrice du centre de réflexion ukrainien spécialisé dans les énergies DiXi Group. lâche également le député du parti présidentiel Oleksandr Merejko, chef de la commission parlementaires pour les affaires étrangères.
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