En soins palliatifs, « l’utilité sociale » des bénévoles pour « éviter que des personnes meurent seules »

Chambre 105, au premier étage de l’Institut Curie, à Paris, le 20 mai. Sybille Adam, bénévole depuis vingt-deux ans dans l’établissement, écoute Régine (les personnes citées par leur prénom n’ont pas souhaité donner leur nom), hospitalisée pour le traitement d’un cancer. , glisse la malade d’une petite voix. demande Mme Adam, agenouillée au pied du lit. Assis près d’elle, son mari Bruno l’interrompt : , sourit la patiente, qui s’est redressée dans son lit, au terme de la rencontre.

Sybille Adam coordonne avec Sylvie de Quatrebarbes une équipe de cinq bénévoles à l’Institut Curie, tous intégrés au sein de l’unité mobile de soins palliatifs de l’institution. L’une est ancienne maîtresse d’école, l’autre ex-graphologue. Elles ont leur prénom sur un badge, toquent aux portes, avec l’accord des médecins, offrent chaque semaine du temps à des malades qu’elles ne reverront peut-être pas et d’autres qu’elles accompagneront jusqu’à leur mort.

Il vous reste 84.91% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

En savoir plus
by Author
« Errances dans le Japon mystique », de Richard Collasse (Desclée de Brouwer, 19,90 euros, 224 pages)…