, susurrait Laurent Voulzy, en 1977, dans son tube . En associant dans sa mémoire musicale le chanteur écossais aux grands des années 1960, Beatles ou Bob Dylan. Le « truc » se nommait ,un blues joué par une fanfare, arrangé par John Paul Jones, futur bassiste de Led Zeppelin, et sexuellement connoté avec sa Donovan Leitch affichait sa couleur, un jaune tendre en harmonie avec celles du psychédélisme qui régnait à Londres et San Francisco en 1966.
Une décennie plus tard, sa voix douce et son humeur joviale n’étaient pourtant plus dans l’air du temps. Ses albums avaient disparu des classements de ventes après la parenthèse glam rock de (1973), qui l’avait vu duettiser avec Alice Cooper, dans . En pleine déflagration punk, Donovan incarnait surtout la quintessence de cet esprit hippie célébré par Michel Delpech dans – , mais désormais honni.
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