Emmanuel Macron a affirmé, lundi 14 octobre, que le gouvernement avait face à l’arrivée pressentie d’un nouvel actionnaire américain dans une entité du groupe Sanofi commercialisant le Doliprane, relançant le débat sur les risques pour l’approvisionnement du pays en médicaments.
, a déclaré le chef de l’Etat en marge d’un déplacement au Mondial de l’auto à Paris. , a-t-il assuré.
Le groupe pharmaceutique français avait annoncé, vendredi 11 octobre, avoir choisi le fonds d’investissement américain CD & R pour lui céder potentiellement le contrôle de son entité de santé Opella, qui commercialise le médicament grand public Doliprane. Depuis, les syndicats et une grande partie de la classe politique ont fait part de leurs inquiétudes des conséquences d’une telle vente pour la souveraineté sanitaire et les 250 emplois du site.
« Des engagements extrêmement précis »
Lundi, le ministre de l’économie, Antoine Armand, et le ministre délégué chargé de l’industrie, et Marc Ferraci, en déplacement dans l’usine de Lisieux (Calvados) où est produit le médicament, ont déclaré que le gouvernement français attendait des « » dans le cadre de ce projet de cession.
au sujet , a prévenu M. Armand lors d’un micro tendu à la presse.
, a-t-il ajouté. Il a évoqué aussi .
Parmi les obligations exigées par le gouvernement, le ministre délégué chargé de l’industrie a cité sur les sites français de production de Lisieux et de Compiègne (Oise). Il est également question, selon lui, d’ et ainsi que sur la préservation de .
« Projet de croissance »
Sanofi a maintes fois tenu à dissiper les doutes en martelant que ce projet de scission permettrait .
Opella emploie 1 700 salariés en France. Le Doliprane est sa deuxième marque en matière de revenus, la France ne représentant qu’environ 10 % des ventes de cette entité qui a réalisé 5,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2023.
Il s’agit d’, a répété, à Lisieux, le président du conseil d’administration de Sanofi, Frédéric Oudéa. , a-t-il affirmé.
, a-t-il ajouté. Dans la bataille pour le Doliprane, le fonds CD & R était en concurrence avec une offre menée par le fonds d’investissement français PAI Partners adossé à des investisseurs internationaux.
Le Monde avec AFP
Contribuer