« De 50 à 100 euros en plus par mois » : ces Français qui gèrent des colis pour améliorer leur pouvoir d’achat

Ils ont leur place attitrée dans l’appartement. Tous bien rangés, empilés proprement sur une étagère en bois clair, contrastant avec le bazar de fournitures scolaires et de vêtements qui les entourent. Le cagibi étroit, où seule une personne à la fois peut s’aventurer, est devenu depuis deux ans la réserve de colis de Meryem (elle n’a pas souhaité donner son nom de famille).

Elle a transformé son logement familial de 100 mètres carrés situé à Vaires-sur-Marne (Seine-et-Marne), en point relais. C’est elle qui réceptionne les paquets de ses voisins pour qu’ils les récupèrent en bas de son immeuble. , sourit fièrement lade quatre enfants âgés de 8, 9, 13 et 16 ans.

Si, au départ, Meryem voulait sortir de son quotidien de mère et d’épouse, elle ambitionne à présent d’en tirer quelques avantages économiques., raconte-t-elle. Ces fonds, elle n’y touche pas. , insiste la mère de 37 ans, qui envisage de se servir de ces sommes pour participer au financement de leur permis de conduire.

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