La déroute fut sévère et, forcément, elle a laissé des traces. Mais l’Inter Milan n’a pas vraiment eu le loisir de s’apitoyer sur sa défaite, 5-0, contre le Paris Saint-Germain (PSG) en finale de la Ligue des champions, le 31 mai. Car la formation lombarde a encore une compétition à disputer : la Coupe du monde des clubs, aux Etats-Unis, où elle entre en lice mardi 17 juin (dans la nuit de mardi à mercredi, en France métropolitaine) face aux Mexicains du CF Monterrey, menés par l’emblématique défenseur espagnol Sergio Ramos.
L’entraîneur Simone Inzaghi parti rejoindre la formation saoudienne d’Al-Hilal après le dénouement européen malheureux, c’est Cristian Chivu qui s’est vu confier la lourde tâche de prendre les rênes des Nerazzurri – les noir et bleu, surnom des joueurs de l’Inter Milan – à l’aube de l’échéance américaine. Dans un pays comme l’Italie, où la valse des techniciens se résume souvent au recyclage d’une poignée de profils entre les grandes écuries du championnat national, l’arrivée du Roumain de 44 ans, le 6 juin, a fait débat. Mais les 169 matchs que l’ancien défenseur robuste a disputés sous les couleurs du club, entre 2007 et 2014, ont finalement contrebalancé sa faible expérience sur le banc.
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