Nouveau printemps et nouvelle chasse aux dépenses inconsidérées. En 2025, le gouvernement, toujours désireux de ne pas augmenter les impôts, est à la recherche de quarante milliards d’euros d’économies. Du coup, les défenseurs de l’environnement s’interrogent : l’écologie va-t-elle subir de nouvelles coupes lors du prochain projet de loi de finances ? Depuis février 2024, les investissements verts, tels que MaPrimeRénov’ou l’électrification des véhicules, ont déjà été réduits. Et les discussions budgétaires, qui débutent à peine, relancent un vieux débat, celui des « niches brunes », c’est-à-dire toutes les dépenses fiscales qui aident certains secteurs mais sont néfastes aux trajectoires climatiques de la France.
, ironise Emeline Notari, responsable du suivi des financements de la transition au sein du Réseau Action Climat.
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