Cinq ans après le Covid-19 : les travailleurs de « deuxième ligne », ou l’amertume des promesses non tenues

C’est d’abord le souvenir d’une peur bleue. , se remémore, cinq ans après le début de la crise liée au Covid-19, Ana Fernandes, 57 ans, aide à domicile en Loir-et-Cher. , répète-t-elle à plusieurs reprises. Comme toutes ses collègues intervenant auprès de personnes en perte d’autonomie, elle n’a jamais arrêté de travailler pendant la crise sanitaire, malgré les confinements.

Comme les salariés de la grande distribution. Lucia – les personnes présentées uniquement par leur prénom n’ont pas souhaité donner leur nom de famille –, 30 ans, se souvient de l’intensification du travail dans son supermarché du Val-de-Marne.,se rappelle-t-elle. Les premiers jours, sans masque ni Plexiglas pour protéger les caissières : , souligne-t-elle,

Il vous reste 87.71% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.