Chez Sanofi, la vente de l’Aspégic fait craindre « un effet domino »

Le printemps n’est pas encore là, mais, déjà, Sanofi se lance dans un nouveau grand ménage dans ses médicaments et produits de santé grand public. Le laboratoire pharmaceutique s’apprête à se délester de son usine installée à Amilly (Loiret) depuis 1961 et, avec elle, de trois marques anciennes de médicaments qui y sont fabriquées : Aspégic, Kardegic et Cardirene, le nom commercial du Kardegic pour l’Italie.

Annoncée aux salariés du site, le 5 mars, la nouvelle n’a guère surpris les « sanofiens ». En 2024, les représentants syndicaux s’étaient inquiétés de l’avenir de l’usine loirétaine, dont ils jugeaient qu’elle était laissée à l’abandon par l’industriel pharmaceutique. , explique Fabien Mallet, le coordinateur CGT au sein du groupe.

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