La chaleur, ce sont peut-être les couvreurs qui en parlent le mieux. , s’amuse Barthélémy Bach, charpentier-couvreur à Bergerac, une commune de Dordogne en vigilance orange et jaune depuis le début de la semaine. Cogérant d’une entreprise de quatre personnes, ils ont décidé en équipe d’aménager leurs horaires de travail et de commencer à l’aube : 6 heures-14 heures, avec une pause sandwich de quinze minutes à 10 heures. L’un de ses salariés a tout de même dû partir plus tôt lundi, car il se sentait mal.
l’a contacté après qu’il a répondu à un appel à témoignages. Vendeurs du petit commerce, cuisiniers, chauffeurs poids lourds, cadres dans l’administration, maraîchers, enseignants… En quelques heures, près d’une centaine de salariés et fonctionnaires ont, comme lui, voulu faire part de leurs conditions de travail par ces fortes chaleurs. Signe que ce sujet s’impose chaque été un peu plus comme une préoccupation majeure. Leurs témoignages révèlent les défis qui persistent en termes d’adaptation, d’anticipation, et le rôle-clé du dialogue social.
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