Dans le cas présent, parler de baptême du feu n’est sans doute pas inapproprié. Jeudi 16 janvier, Marie Barsacq passera son premier grand oral en tant que ministre des sports, de la jeunesse et de la vie associative. Plus de trois semaines après sa nomination, l’ex-directrice exécutive du Comité d’organisation de Paris 2024 interviendra pour la première fois devant la représentation nationale à l’occasion de l’examen par le Sénat, en séance publique, des moyens dévolus au sport inscrits dans le volet dépenses du projet de loi de finances pour 2025. Et cet exercice ne s’annonce pas des plus aisés. Mme Barsacq devrait essuyer des tirs nourris de la part des sénateurs.
, , : les élus de la Haute Assemblée – de gauche, du centre ou de droite – n’avaient pas eu de mots assez forts à l’automne 2024, lors de l’examen en commission du projet de budget, pour déplorer la baisse des financements du sport au sortir d’une année marquée par la réussite des Jeux olympiques et paralympiques (− 273 millions d’euros, dont − 85 millions dus à la fin des Jeux).
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