Il y a des combats plus désespérés que d’autres. Celui que Guillaume Long livre de longue date tient en trois mots : éradiquer la blette. La plante potagère – également appelée bette, sans « l » – est le seul aliment dont le dessinateur dit ne pas supporter le goût. Il l’abhorre tellement qu’il s’est ingénié, des années durant, à expliquer sur son blog « A boire et à manger », hébergé sur , que les côtes de blette sont… toxiques à la consommation. La fake news– énoncée avec suffisamment d’ironie pour ne pas être tout à fait crédible – le fait beaucoup rire rétrospectivement.
Monde, se gausse-t-il – comparant la blette à la roche imaginaire, radioactive, d’origine météoritique pouvant affecter les pouvoirs de Superman –, ce matin d’avril, dans la cuisine du studio collectif qu’il partage à Lyon avec d’autres créateurs. Le nom du lieu a tout, lui aussi, du bobard : l’atelier Vegas. ,pouffe de nouveau l’auteur de bande dessinée de 47 ans.
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