Avec « Too Much », sur Netflix, Lena Dunham fait un retour réussi dans la « romcom »

NETFLIX – À LA DEMANDE – SÉRIE

En 2012, Lena Dunham mettait le pied dans la porte de la fiction féministe avec , portrait audacieux, vaguement autobiographique et surtout résolument politique de quatre vingtenaires à New York, diffusé sur HBO jusqu’au printemps 2017, soit quelques mois avant l’éclatement de l’affaire Weinstein et la vague #MeToo. C’est aujourd’hui avec Netflix que la jeune femme collabore, après quelques déboires médiatiques et plusieurs projets fraîchement accueillis. On serait tenté d’en tirer des conclusions sur la frilosité de diffuseurs qui furent autrefois des eldorados de créativité, mais cela fait déjà quelques années que HBO n’a plus le monopole de la radicalité.

A défaut de renouer avec la chaîne qui a fait son succès, Lena Dunham tient ici l’occasion de renouer avec son public, qui ne devrait pas rester insensible au charme de cette comédie romantique qui puise à la fois dans les univers de , de (1999) et de Jane Austen (1775-1817). Ça commence, comme toutes les comédies romantiques, par une rupture qui passe mal. Délaissée par son amoureux au profit d’une influenceuse, Jessica (Megan Stalter), la trentaine, quitte New York pour Londres, avec pour seul compagnon un chien particulièrement laid et le sentiment d’avoir saboté sa carrière de réalisatrice.

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