Avec « No Sign of Weakness », Burna Boy fait se percuter afrobeats, house et rock

Après avoir été le premier artiste africain non francophone à remplir le Stade de France, le 18 avril, le chanteur nigérian Burna Boy publie, vendredi 11 juillet, son neuvième album studio, ,que l’on pourrait traduire par « aucun signe de faiblesse ». En effet, depuis l’envol de sa carrière en 2013, le roi de l’afrobeats, avec un « s », genre musical qui a peu de chose à voir avec celui de son aîné Fela Kuti, ne manque pas d’audace ni d’inspiration.

Pour ce disque, il suffit de jeter un œil à la liste des invités, des pontes dans leur registre respectif : le Rolling Stones Mick Jagger, l’enfant terrible du rap américain Travis Scott, et le chanteur belge Stromae. Burna Boy, 34 ans, petit-fils de l’un des plus anciens manageurs de Fela Kuti, le premier Nigérian avant lui à avoir conquis l’Amérique, avec son jazz-funk mélangé aux rythmes yoruba, n’a pas froid aux yeux et ose tout. Son afrobeats, qui s’inspire autant du dancehall jamaïcain, du rap et du R’n’B américains que des musiques populaires de son continent, est, sur ce disque, percuté par d’autres couleurs musicales, du rock donc, mais aussi de la house tribale ou de la chanson francophone.

Il vous reste 73.46% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.