Avec le coffret « Tracks II  », Bruce Springsteen ouvre ses « albums perdus »

Le, ainsi que l’a qualifié Donald Trump dans un langage peu digne d’un président des Etats-Unis, ne se laisse pas intimider. A 75 ans, Bruce Springsteen est un des rares artistes américains, avec son ami Robert de Niro, à tonner contre l’administration en place, dénoncée comme . Ce qu’il répète à chaque étape de sa tournée européenne qui doit se conclure le 3 juillet à Milan. En dénonçant les attaques contre la liberté d’expression et les travailleurs, les universités et les migrants, ou l’abandon de au profit des .

Au (« rendre à l’Amérique sa grandeur ») trumpiste, le démocrate, proche de Barack Obama, oppose , un pays d’espoir et de rêves tourné vers l’autre. Comme l’était ,la chanson que le folksinger Woody Guthrie écrivit en 1940 en réaction au ,d’Irving BerlinChanté depuis la fin des années 1990, inspiré par le (1965) des Impressions, un des hymnes du Mouvement pour les droits civiques, a baptisé l’actuelle tournée et un mini-album de quatre titres captés live le 14 mai à Manchester. Springsteen assume et signe, puisque ses diatribes contre le locataire de la Maison Blanche y figurent.

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