Avec « Astérix et Obélix. Le combat des chefs », sur Netflix, Alain Chabat met son grain de folie dans la potion magique

NETFLIX – À LA DEMANDE – SÉRIE D’ANIMATION

Depuis ses débuts à la télévision puis au cinéma, une chose est sûre, tout ce que touche Alain Chabat ne peut jamais être totalement mauvais. Depuis Les Nuls jusqu’à son premier long-métrage, (1997), où il incarnait, avec une ressemblance flippante, un labrador transformé en homme, il n’a, jusqu’aux années 1990, cessé de pousser les curseurs de l’humour à la Monty Python, mêlé à la culture des américains. Le succès de son adaptation d’ (2002) en prises de vues réelles signifiait forcément une forme d’embourgeoisement avec son budget délirant, son casting de stars et ses 15 millions d’entrées au compteur.

Corollaire de son succès populaire, le trublion s’est assagi, préférant l’humour très copain-copain du « Burger Quiz » de Canal+ à la satire pure et dure. Depuis son film de Noël, , en 2017, on l’avait d’ailleurs vu uniquement faire l’acteur, ou en Monsieur Loyal d’un divertissement éphémère mais sympathique diffusé sur TF1 en 2022, « Le Late ». Pendant tout ce temps, Alain Chabat travaillait en fait sur l’adaptation de l’album d’Astérix, , fruit de sa collaboration avec les éditeurs de la bande dessinée créée par Uderzo et Goscinny, le département animation de Netflix et le studio d’animation toulousain TAT (artisan, entre autres, de la franchise ).

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