Sadri Fegaier, dirigeant du groupe Indexia (ex-SFAM), ayant toujours refusé de s’exprimer dans la presse sur les accusations de pratiques commerciales trompeuses pour lesquelles il est poursuivi, son audition était fort attendue des parties civiles, venues en nombre, au tribunal judiciaire de Paris, lundi 30 septembre. L’homme d’affaires de 44 ans est mis en cause pour avoir instauré un système permettant de prélever illégalement des sommes, parfois élevées, sur les comptes des souscripteurs à ses contrats.
Les victimes n’ont pas nécessairement compris les termes que M. Fegayer a employés à la barre pour se dédouaner. Quant à celles qui espéraient l’expression d’un remords, elles en ont été pour leurs frais. Avant que la présidente, Marie Debue, commence son interrogatoire, le prévenu a tenu à lui rappelerde son groupe, passé en quelques années de àet Pourquoi ce préliminaire ? Parce qu’, a-t-il expliqué, l’emploi de ce dernier mot suscitant des murmures dans la salle.
a-t-il insisté, avant d’assurer qu’il s’est toujours efforcé d’, en mettant en place des , dont il n’a pas explicité le contenu.
Aux questions ensuite posées, M. Fegaier a répondu de manière imprécise ou hors sujet. Pourquoi, après la transaction pénale de dix millions d’euros, conclue le 5 juin 2019, entre la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) et la SFAM, afin de mettre aux poursuites liées aux méthodes de vente déloyales, 1 300 clients seulement se sont-ils manifestés, en vue d’être remboursés ? Pourquoi nombre des parties civiles sont-elles passées. Il n’a , sauf celle-ci, qui ne satisfait pas du tout le public :
« Astuces commerciales »
Cette remarque ne surprend pas les employés, venus témoigner les jours précédents, et présents dans la salle : leur patron leur assurait constamment qu’il n’y avait queMais, objecte la présidente,[avec 20 personnes seulement contre 280 au service commercial ]Réponse :
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